Présentation des trois armes |
Présentation des trois armesLe fleuret "l’arme noble"C’est la version moderne d’une arme d’exercice : la rapière. Qu’est ce que c’est ?Le fleuret est une arme d’estoc mais elle a un caractère conventionnel qui porte sur la surface à atteindre (uniquement le corps et les bras, les jambes et la tête étant exclus), et la manière de donner les coups. Ceux-ci doivent être, autant que possible, portés alternativement par les adversaires (et non simultanément), selon un processus qu’on compare à une conversation courtoise entre deux individus bien élevés, où chacun parle à son tour.
Elle était munie à son extrémité d’un bouton ... comme une fleur. Quelques chiffresLa pratiqueLa poignée se tient dans le creux de la main. Le pouce et l’index forment une "pince", les autres doigts se referment autour de la poignée. Il faut tenir son arme fermement mais sans se crisper.
Les surfaces valables Le fleuret admet des surfaces valables pour lesquelles le point est accordé et des surfaces non valables pour lesquelles le point n’est pas accordé.
Elle prend en compte le buste, l’entre jambe, et le dos. Les positions de mains Plus "complet" que le sabre, le fleuret admet des lignes supplémentaires ainsi que leurs parades. Il existe 8 positions de la main, subdivisées en deux catégories : Et dans ces deux catégories, nous retrouvons 4 lignes définies comme ci-dessous :
Dedans : La ligne du dedans (communément : ligne de quarte) est la ligne haute gauche du tireur. Dehors : La ligne du dehors est la ligne basse droite du tireur. Dessous : La ligne du dessous est la ligne basse gauche du tireur. Dessus : La ligne du dessus (communément appelée ligne de sixte) est la ligne haute droite du tireur. Ce qui donne les positions de mains suivantes :
Sur l’ensemble de ces positions, l’escrime moderne n’en utilise en majorité que 4, ci-dessous représentées :
Le fleuret est une arme trés rapide (un peu moins que le sabre) demandant une bonne condition physique et mentale.
L’épée, l’arme des duelsL’arme des chevaliers, l’arme des duels ! Qu’est ce que c’est ?L’épée est une arme blanche, faite pour la main, avec une lame droite à deux fils de pointe. En occident l’épée apparaît à l’époque préhistorique environ au deuxième millénaire avant Jésus-Christ, comme dérivé du poignard plus compact. La spécialisation de la technologie dans la fusion du bronze a permis peu à peu d’améliorer en longueur la ligne du poignard qui, en devenant trop longue pour son emploi habituel, permis la naissance d’une nouvelle arme avec une utilisation qui lui est propre : L’Epée
La forme de la lame recopiait celle du poignard, et conservait la préférence pour les coups de pointe : une nervure centrale robuste, dans les modèles les plus évolués, accompagnée de deux autres moins importantes sur les deux faces de la lame, en garantissant la rigidité même dans un coup violent. Que ce soit chez les Goths, les Alamans, les Lombards ou les Francs, les épées étaient semblables car elles représentaient l’expression d’une technique de combat unique. Elles avaient toutes une lame plutôt large, longue de plus de
Au début de la période romane ( XIème - XIIIème siècle ), l’épée tend à élargir le moulage de la lame et à allonger le bras de la garde. Tout au long du siècle, l’épée présente une lame large et une pointe non arrondie bonne seulement à donner des coups de tranchant. Après l’époque romane, l’infanterie joue un rôle déterminant dans la tactique du combat au XIVème siècle avec le développement des troupes de métier pour lesquels on fabrique des épées à lame large à deux fils.
Au cours du XVIème siècle l’arme tend de plus en plus à avoir un caractère symbolique où le côté spectaculaire a le dessus.
L’épée qui ne servait plus dans les combats, s’était transformée avec la mode en une petite épée légère utilisée pendant presque tout le XVIIIème siècle. Aux XIXème siècle elle survécut dans certains cercles ou académies privées et fut remplacée dans l’armée par le sabre, beaucoup plus fonctionnel.
Quelques chiffresLa pratiqueLes surfaces valables L’épée est une arme d’estoc comme le fleuret. Mais, contrairement au fleuret, les assauts ne sont pas soumis à des règles de priorité : c’est le premier qui touche qui marque le point. Dans le cas des touches simultanées, les deux tireurs reçoivent un point. La zone valable est constituée de tout le corps.
Les positions de mains L’épée admet les mêmes positions de main que le fleuret, à savoir 8 positions, subdivisées en deux catégories : Et dans ces deux catégories, nous retrouvons 4 lignes définies comme ci-dessous :
Dedans : La ligne du dedans (communément : ligne de quarte) est la ligne haute gauche du tireur. Dehors : La ligne du dehors est la ligne basse droite du tireur. Dessous : La ligne du dessous est la ligne basse gauche du tireur. Dessus : La ligne du dessus (communément appelée ligne de sixte) est la ligne haute droite du tireur. Ce qui donne les positions de mains suivantes :
L’épée est l’arme la moins rapide par rapport au fleuret et au sabre, mais demande elle aussi une bonne condition physique et mentale et surtout un grand sens tactique.
Le sabre, l’arme des cavaliersC’est la version moderne d’une arme de guerre : le sabre de cavalerie. Qu’est ce que c’est ?Le sabre est une arme de taille et d’estoc [1] mais elle a, comme le fleuret, un caractère conventionnel qui porte sur la surface à atteindre à savoir uniquement le buste (la tête, le corps et les bras), donc sans les jambes, et la manière de donner les coups. Ceux-ci doivent être, autant que possible, portés alternativement par les adversaires (et non simultanément), selon un processus qu’on compare à une conversation courtoise entre deux individus bien élevés, où chacun parle à son tour. On pense que ce sont les hongrois qui introduisirent l’escrime au sabre en Europe, vers la fin du XVIIIe siècle. Leur sabre, dérivé du cimeterre que portaient les Orientaux, comportait une lame plate, légèrement recourbée, beaucoup moins large et moins épaisse que celle du sabre de cavalerie. Ceci peut expliquer le goût plus prononcé des hongrois pour le sabre que pour l’épée.
Quelques chiffres
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